Donnant, donnant
Je ne suis pas à une contradiction prêt ! Cela faisait quatre jours qu'il pleuvait et c'est aujourd'hui, où le soleil a montré le bout de son nez, que j'ai choisi d'aller au cinéma !
Rendez-vous est pris pour midi et quart avec ma complice du jeudi, On passe prendre nos places de ciné et on file découvrir un nouveau petit resto. Habitude super sympa qui nous ravit et nous fait dénicher des adresses nantaises. Ce midi nous déjeunons "Aux petits oignons". Le cadre est neutre, brun et beige, la formule du midi nous attire, un plat et un café gourmand pour 9,90 euros. Du pain béni pour les deux gourmandes que nous sommes !
Un petit tour de shopping (on ne se refait pas !), une halte chez notre bouquiniste préféré et retour au paradis des écrans noirs !
Aujourd'hui on visionne "Donnant, donnant" le nouveau film d'Isabelle Mergault.
Depuis "Je vous trouve très beau" j'ai développé un faible pour son travail. Même si "Enfin veuve" ne m'avait pas autant séduit (le manque de charisme de Michèle Laroque y était pour beaucoup), ses histoires aux personnages simples et ordinaires, aux situations loufoques, tendres et drôles me font craquer.
Je pitche : Constant purge une peine de prison pour le meurtre d'un banquier qu'il a abattu d'une balle dans le dos, un accident stupide. Sa femme le quitte et il profite d'un séjour à l'hôpital après un accident vasculaire cérébral pour s'évader. Il se réfugie sur une péniche et est découvert par une jeune femme qui lui propose, en échange de son silence, de tuer sa mère afin qu'elle hérite et puisse commencer une nouvelle vie à Paris.
Je n'ai pas retrouvé la magie du premier film d'Isabelle Mergault en tant que réalisatrice, mais il souffle sur ce long métrage un petit, tout petit, vent de poésie et de tendresse qui m'a tout de même touché. Daniel Auteuil est parfait, il parvient à avoir du charme malgré son âge, son petit ventre, ses rides, et... sa longue prestation en caleçon. Sabine Azema et Medeea Marinescu tirent leur épingle du jeu.
Mais, mais, mais .....les ficelles sont grosses, les situations ordinaires, les seconds rôles font leur job très proprement mais n'apportent rien de neuf au schmilblick. Le résultat est sympathique et le ressort le plus amusant est, malheureusement, les tics de langage de Daniel auteuil, séquelles de son AVC !
Je n'avais pas regardé la bande annonce avant la séance, de l'avis de mon amie, j'ai eu de la chance, les meilleurs moments y figurant !
Ne soyons pas plus royaliste que le roi : Donnant, donnant est un petit film sympathique avec de très bons acteurs mais une histoire qui peine à tenir ses promesses !
Bonne séance à tous et faites vous votre propre opinion !