L'araignée Gipsy

Publié le par Domi

 

 

Je n'aime pas les araignées ! C'est un euphémisme ! Ces petites bêtes me donnent des frissons qui me remontent le long du dos et me forcent à pousser des cris d'orfraie.

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J'ai fait d'énormes progrès, liés en partie au fait que je devais arrêter de faire peur à mes enfants au risque de les traumatiser à vie et surtout, dure réalité, mon prince charmant, sensé me sauver et me délivrer, a très vite renoncé à chasser les grosses velues, me laissant me défendre seule armée d'un rouleau de papier absorbant et de gants de ménage spécial nettoyage difficile (les plus épais). Il a aussi essayé de soigner le mal par le mal. Lui qui s'amuse à attraper ces monstres à mains nues, me les brandit sous le nez, et rit devant mes courses folles pour échapper au lancer de Gipsy !

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Je suis grande. J'ai du devenir un exemple pour ma progéniture qui, très vite, s'est transformée en petits clones de leur père, me pourchassant en tenant d'hypothétiques araignées. Et l'écologie étant passée par là, j'ai décidé de laisser la vie sauve à ces représentantes de leur espèce. Je partage la terre avec elles (personnellement j'avais rien demandé) et donc, je leur reconnais le droit de vivre. Il faut me voir armée de la pelle et de la balayette, poursuivant cette saloperie merveille de la nature. Je continue à pousser des cris mais, courageusement, je brandis l'instrument où se débat la velue malheureuse et la jette au loin. Je referme prestement la baie et m'adosse à la vitre pour reprendre mon souffle : mission accomplie. nous sommes sauves toutes les deux et chacune d'un côté d'une vitre infranchissable !

 

Cette nuit j'ai affronté ma peur ultime. Une énorme mygale était sur le dessus de ma tête. Je sentais ses pattes poilues qui s'accrochaient à mes cheveux. Elle marchait, se prélassait, s'accrochait et j'avais beau la frapper de mes mains, me tordre et secouer mon crâne en tous sens, elle refusait de me lâcher. Mes gestes désordonnés m'ont réveillé. Je battais l'air, tentant de chasser la main de mon homme mollement posée sur ma caboche . Il dormait du sommeil du juste, inébranlable ronfleur. Mon araignée avait cinq doigts !

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Publié dans vie quotidienne

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M
<br /> <br /> Ah, comme c'est dommage ! J'aime les araignées... Elles font plus souvent peur que mal... non ? <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> bien sûr ! j'en suis convaincu c'est pourquoi je me domine et je réussis à les laiiser vivre .....mais loin de moi !<br /> <br /> <br /> <br />