G20, écologie et répercussions inattendues: le pâtisson

                Le réchauffement planétaire et la guerre du pâtisson

Je ne sais pas si vous ressentez la même chose que moi, mais à force d'entendre Nicolas Hulot, Yann Arthus Bertrand, les verts et les politiques, je souffre d'un syndrome écologique !

Je ferme brusquement le robinet qui coulait allègrement sur ma vaisselle, je trie frénétiquement mes déchets ménagers, je fais du covoiturage (si si, avec Sami dans la voiture on est deux, donc covoiturage), je marche pour aller chercher mon pain (de temps en temps).

Je me sens investie d'une mission : sauver la planète pour nos enfants.....

Malheureusement ce désir me pousse parfois à des actes inconsidérés, comme l'achat d'un pâtisson.

Forte d'un discours écologique vers une agriculture responsable, raisonnée un retour aux fruits et légumes de saison, voir aux vieux légumes oubliés et d'une prise de conscience de la consommatrice avertie que je suis, me voici devant le rayon de fruits et légumes où trônent les jolies courgettes ( pesticides, engrais ) et les aubergines rebondies ! Mais vade retro satanas !

Moi le Zorro du légume, je vais aujourd'hui me jeter à l'eau et acheter ce pâtisson que je ne connais pas.

Retour à la maison, direction internet et le site «petit marmiton.com», la technologie a du bon ! Et je tombe sur une liste de recettes de pâtisson fleurant bon les bobos.

Mais toutes ces bonnes âmes ont-elles véritablement cuisiné ce légume ingrat ?

Je me décide pour une poêlée de pâtisson au curry qui semble sans risque.

Premièrement, découper le pâtisson : après le renoncement de deux de mes meilleurs couteaux devant la «carapace» du légume, je retourne sur internet pour y trouver la solution à mon problème.

Je ne vous ai pas décrit le héros de ma cuisine. Il ressemble à une petite citrouille blanche et innocente, aplatie et très dure !

Les internautes, ne voulant pas divulguer tous leurs secrets, je les suspecte de vouloir se venger sur nous, pauvres néophytes, de leurs difficultés personnelles avec la «bête», j'essaie une autre approche et plonge le récalcitrant dans l'eau bouillante.

Le problème qui se pose est à présent de définir la cuisson d'un légume qui ne se laisse pas percer par un couteau !

Après un certain temps ( je devrais mettre ma recette sur le net, je ferais un tabac ) je le sors de l'eau et entreprend de le découper. Tâche ardue mais à laquelle je m'attelle avec hargne. Et je découvre une chair jaunâtre, grisâtre avec de nombreux pépins et une odeur forte proche de l'artichaut que m'avait signalé l'étiquette.

Courageusement je goûte et beurk...J'avoue que ce malheureux pâtisson, après avoir trôné dans mon réfrigérateur quelques jours, a fini dans la poubelle. Je n'ai pas pu me résoudre à le manger tant son odeur m'incommode

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Conclusion : avant de vous lancer dans l'inconnu, réfléchissez et faîtes comme moi qui depuis mange un autre vieux légume de saison sans risque ! Des carottes !